Je dois interrompre le cours normal de mon journal intime pour un flash spécial : il fait chaud.
Il fait tellement chaud que j’ai envie de piquer une tête dans la piscinette des enfants.
Il fait tellement chaud que les humains ont fermé toutes les fenêtres, et que j’en suis réduite à miauler de toute la force de mes petits poumons pour qu’on daigne m’ouvrir (et croyez-moi, le temps de réaction de l’humaine est loin d’être optimal).
Il fait tellement chaud que j’en viens à maudire mon magnifique pelage soyeux.
Il fait tellement chaud que je n’ai même plus envie d’aller me cacher dans le placard.
Il fait tellement chaud que mon humaine me court après pour me tartiner les oreilles de crème solaire pour éviter que je ressemble à un homard (ne riez pas, nous autres chats blancs avons le pavillon auriculaire très fragile).
Il fait tellement chaud que je me mets à rêver de pluie, et même de neige, et pourtant vous savez à quel point j’ai la neige en horreur (voir épisode 10 :
http://adhoctrad.com/blog/?p=374 )
Il fait tellement chaud que les mini-humains sont encore plus excités que d’habitude.
Il fait tellement chaud que mon humaine semble avoir du mal à supporter le son de mon exquise voix (pourtant, croyez-moi sur parole, elle est toujours aussi mignonne).
Il fait tellement chaud que je serais presque prête à faire des câlins à l’humain parce qu’il a la climatisation dans son bureau, LUI !
Bref, les humains ont encore trouvé une nouvelle façon de me pourrir la vie, la canicule !
Et ne me dites pas que ce n’est pas de leur faute, je ne suis pas née de la dernière pluie. Ah, la pluie… (Vous voyez, je divague…)
Ce texte me donne chaud, à relire cet hiver et à chaque journée de vilain temps