Lors d’un atelier sans animatrice, nous sommes parties d’une citation d’un roman intitulé Le liseur du 6h27 de Jean-Paul Didierlaurent (je ne l’ai pas lu, je ne peux donc vous le conseiller ou non, ma seule opinion sur ce livre est que le nom de l’auteur est rigolo, ce qui est loin d’être une critique professionnelle, je l’avoue).
Entre le blanc et le noir, il existe toute une palette de couleurs, du gris le plus clair au plus foncé.
Cette phrase m’a inspiré deux petits textes, dont voici le premier.
Mon chat est un philosophe. L’autre jour, nous étions au coin du feu avec un bon bouquin, et il me lança soudain « On dit que la nuit, tous les chats sont gris, mais certains pelages couleur argent sont happés par les phares des voitures, tandis que d’autres félins pourraient te sauter à la gorge, tu ne verrais venir qu’une ombre. Un de mes amis, Moustache, a un poil naturellement terne, le pauvre vieux, eh bien, la nuit, la lune lui donne des reflets taupe magnifiques. Un autre, Félix, se confond avec les tuiles d’ardoise des maisons. Entre le vert-de-gris et l’anthracite, il y a toute une palette de gris colorés. Alors, dire que la nuit, tous les chats sont gris, quelle ineptie ! »