Nuances de gris – seconde partie

Voici le deuxième texte inspiré par la consigne sur la phrase du roman « Le liseur du 6h27 »

Entre le blanc et le noir, il existe toute une palette de couleurs, du gris le plus clair au plus foncé.

Discussion entre deux personnages d’un film en noir et blanc

Extérieur jour. Un café sur une place animée.

Deux jeunes femmes, Daisy Gainsboro et Margot Marengo, sont attablées à la petite terrasse d’un café bondé.

-As-tu vu le ciel, aujourd’hui, Margot ? Ce mélange de lin et d’étain n’augure rien de bon.

-Mais non, ne t’inquiète pas, derrière les nuages de plomb, je devine le soleil, il va bientôt percer.

-Tu as raison. Ce que j’aime sa couleur argent !

-Ma couleur préférée d’entre toutes, c’est le vert-de-gris de l’herbe. Un délice !

-En parlant de délice, l’autre jour, j’ai mangé une tarte aux fraises, les fruits étaient tellement mûrs qu’ils étaient presque anthracite. Tu as vu ma nouvelle robe, au fait ?

-Oui, j’allais justement te complimenter, Daisy. Sa couleur perle fait magnifiquement ressortir l’acier de tes yeux !

-Merci. J’ai hésité avec une autre tenue, mais elle ne s’accordait pas avec mes chaussures rouges.

P.S. Vous aurez noté, dans les deux textes, que j’ai intégré différentes nuances de gris (à l’exception de la chute, bien sûr) mais les anglophones/philes auront peut-être remarqué, eux, que j’ai ajouté dans ce second texte deux nuances de gris en anglais par le biais des noms de famille des personnages : gainsboro et marengo.